Yang Yongliang, né en 1980, vit et travaille à Shanghai. Il est dépendant de son appareil photo et de son ordinateur portable pour sa création artistique. Par l'utilisation de ces outils, Yang Yongliang établit un lien entre l'art traditionnel et l'art contemporain.
En effet, il a reçu un enseignement sur l'art chinois traditionnel et la culture chinoise durant son enfance, qui l'ont influencé dans son art. Il combine, ainsi, les anciennes techniques de l'art chinois, tels que la peinture shui mo et la calligraphie, avec des photographies d'éléments provenant de la ville urbaine et moderne de Shanghai, diposées selon la composition traditionnelle des paysages chinois. Ainsi, il réalise des oeuvres où règne un équilibre parfait entre la fragilité et le danger, la beauté et la cruauté. Il fait partie d'une génération d'artistes qui a grandi après la Révolution culturelle chinoise, et donc, qui embrasse une certaine liberté artistique.
Yang Yongliang invente des scènes urbaines où surgissent des gratte-ciels, des autoroutes, des centrales électriques et des corridors urbains animés. Ses compositions révèlent les conséquences du progrès technologique subi par la Chine au cours de ces dernières décennies.
Le travail de Yang Yongliang a été exposé, entre autres, à la Biennale de Moscou, au Ullens Center for Contemporary Art et à la National Gallery of Victoria, et certaines de ses oeuvres sont présentes dans les collections publiques telles que celles du British Museum de Londres ou du Metropolitan Museum of Art de New York.